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Si un son devait résumer le rock de la seconde moitié du 20e siècle, il s’agirait sans aucun doute de celui de Led Zeppelin. Unique par sa puissance féroce, son ampleur déchaînée et ses incursions psychédéliques, le son affiché sur le premier album éponyme du groupe est un razde- marée renversant tout ce qui était alors connu. Jimmy Page s’affiche en expérimentateur fou, façonnant une identité sonore incomparable qui a construit la grande histoire de la musique. Cet ampli Sundragron est le fruit d’une collaboration exceptionnelle avec Jimmy Page, reproduisant fidèlement l’ampli qu’a utilisé le guitariste pour créer le son révolutionnaire de l’album Led Zeppelin 1 et d’autres albums mythiques.
Pour célébrer le 50e anniversaire de Led Zeppelin, Jimmy Page s’est associé avec Perry Margouleff et Mitch Colby pour créer un amplificateur extraordinaire. En ressort Sundragon, un ampli qui offre à tous les guitaristes l’opportunité d’apprécier les sons uniques qu’il a créé pour façonner le futur du Rock and Roll. Il s’agit d’une édition limitée de 50 Sundragons fabriqués à la main, tous signés sur une plaque fixée à l’arrière de l’amplificateur.
L’ampli original de Jimmy Page a une histoire romanesque qui a façonné sa légende. Alors en tournée avec Neil Christian, le Supro Coronado tombe du van du groupe. Attaché à cet ampli, le guitariste le fait restaurer et modifier en profondeur, obtenant une palette sonore unique et révolutionnaire. Après près d’un demi-siècle de mystère, Jimmy Page a décidé d’offrir au monde les secrets de cet amplificateur précurseur. Il a alors été impressionné par les analyses scientifiques menées par Perry Margouleff et Mitch Colby dans la recherche de la reproduction sonore de l’ampli Supro original. Ce Sundragon est par conséquent la reproduction la plus fidèle du formidable son créé par Jimmy Page, qui a changé l’histoire de la musique. Il suffit de brancher le jack… et l’âge d’or du rock renait !
(1944)
Groupe : Led Zeppelin
Guitare principale : Gibson Les Paul Standard 1959
Titre à écouter absolument : What Is And What Should Never Be
Le sorcier et le sex symbol. Au sein de Led Zeppelin, Page a créé l’image d’Epinal du guitar hero, celle dont tous les solistes des années 70 se sont inspirés. Les longs cheveux masquant ses yeux, le pantalon moulant à motifs dragon, la Les Paul portée très bas… Page était déjà charismatique et mystérieux rien qu’avec une guitare en main, mais lorsqu’en plus il s’adonnait à des rites occultes à base d’archets ou de theremin, la concurrence n’avait plus aucune chance.
Led Zeppelin n’était pas le coup d’essai de James Patrick Page : il faisait partie des guitaristes de studio les plus demandés du Londres des swinging sixties, ce qui l’a amené à jouer sur des albums de Tom Jones, The Who ou même Johnny Hallyday. À la fin de la décennie, il rejoint le groupe The Yardbirds dans lequel il finit par remplacer Jeff Beck, puis a petit à petit il remplace tout le groupe pour arriver aux New Yardbirds, composés de Page à la guitare, John Paul Jones à la basse (lui aussi un musicien de studio proche de Page), Robert Plant (un jeune chanteur amateur venu du Nord) et John Bonham (le batteur du groupe de Plant). Quelques mois plus tard, le groupe est rebaptisé Led Zeppelin et embarque sur les routes d’Europe et d’Amérique pour conquérir le monde à coup de riffs gargantuesques, d’ambiances psychédéliques et de paroles très inspirées du Chicago Blues.
Page enregistre le premier album, sorti en 1969, avec une Telecaster palissandre de 59, puis il achète une Les Paul Burst à Joe Walsh et trouve ainsi sa vérité sonore. Des riffs comme Whole Lotta Love ou Bring It On Home n’auraient pas sonné avec ce gras vicieux si la divine Gibson n’en avait pas été à l’origine. Led Zeppelin II installe le groupe comme un mastodonte incontournable qui n’a de cesse de conquérir de nouveaux fans alors qu’ils ne jouent pas les règles du music business traditionnel : pas de singles, pas d’apparitions télévisées et des albums systématiquement descendus en flamme par des critiques qui ravaleront vite leur fierté en admettant qu’ils n’ont pas compris ce que des millions de fans avaient vu.
Le groupe se sépare après la mort tragique de Bonham en 1980. Page mettra cinq ans à remonter un groupe, The Firm avec Paul Rodgers au chant. Il sort ensuite son album solo Outrider en 1988, et collabore avec David Coverdale en 1993. Ce dernier album sonne clairement comme une tentative d’hommage informel à Led Zeppelin, et l’inévitable arrive donc un an plus tard, lorsque le duo Page & Plant sort No Quarter, où ils revisitent des classiques du Zep avec un orchestre égyptien. Après un Walking Into Clarksdale qui peine à prouver que les deux ont encore de nouvelles chansons à écrire, Page ne sortira plus d’albums de matériel original. Il collabore avec les Black Crowes pour un live uniquement composé de morceaux de Led Zeppelin, et semble à l’heure actuelle se concentrer sur l’héritage de ce groupe, supervisant de main de maître les différentes rééditions et remasters. Avec une telle mine d’or à sa disposition, on peut difficilement lui en vouloir.