Guitares vendues
Gibson Firebird stage played Chuck Berry
Vendue
Lorsqu’il est question de rock’n’roll, un homme nous vient immédiatement à l’esprit : Chuck Berry. Guitariste virtuose au style enflammé et survolté, compositeur de tubes de génie et personnage de scène exubérant et unique en son genre, Chuck Berry est la plus parfaite incarnation du rock’n’roll. Les introductions de ses morceaux sont devenues légendaires et le voir s’armer de sa guitare est un plaisir pleinement assumé nous renvoyant aux meilleurs riffs du rock. Qui n’a jamais cédé à l’enivrant Johnny B. Goode, devenu un hymne entêtant et grisant?
Cette exceptionnelle Gibson Firebird est une guitare qui a été jouée sur scène par le maître absolu du riff. Si vous rêvez de toucher une guitare passée entre les mains de Chuck Berry, ne rêvez plus : tout se passe au Matt’s Guitar Shop !
Chuck Berry est un pionner du rock’n’roll qui a participé à ériger le genre au sommet par ses morceaux devenus cultes et par ses riffs entraînants. Chacune de ses performances était l’occasion d’un spectacle époustouflant fait des meilleures acrobaties guitare en main. Performer inégalé, Berry a foulé les scènes du monde entier pendant des décennies et a inspiré des générations entières de musiciens. Chuck Berry est un brillant compositeur et un guitariste inventif et innovant qui a participé à donner ses lettres de noblesse à la Gibson ES-335. Mais, ses incursions avec d’autres guitares ont suffi à confirmer son extraordinaire talent. Cette Gibson Firebird d’un noir profond en est la preuve. Elle a été jouée sur scène à Wembley en 1972. Chuck Berry prouve alors qu’il est divinement inspiré peu importe l’instrument lors de son numéro époustouflant de gymnastique et de rock’n’roll. Il lui suffit de s’emparer de cette guitare pour poursuivre son spectacle et ravir les fans. Il n’y a qu’un musicien comme Chuck Berry, capable d’habiter l’espace avec brio et d’assurer ses accords et ses solos !
Cette Gibson Firebird de 1964 commence son histoire dans les mains du guitariste Terry Gibson, guitariste renommé qui a notamment joué avec Gene Vincent, Bo Diddly et surtout Chuck Berry. Alors en finition sunburst, la Firebird est documentée sur de nombreuses photos prises sur scène à l’époque. La guitare est ensuite refinished dans le noir fabuleux dans lequel on la découvre aujourd’hui. C’est dans cette robe qu’elle fait sa sortie la plus remarquée, lors du London Rock and Roll Show au stade de Wembley en 1972, où la guitare a été remise à Chuck Berry pour clore sa prestation dantesque. Ce concert a été capté par les caméras, où on peut voir le guitariste de génie se déchaîner guitare en main et s’abandonner à ses meilleures acrobaties. C’est d’ailleurs une image fixe de ce concert qui a été utilisée pour la pochette d’un double CD sorti en 2017, comprenant trois albums et des titres bonus. Une perle rare à découvrir au Matt’s Guitar Shop !
Autres photos
Chuck Berry
(1926 - 2017)
Guitare principale : Gibson ES-355
Titre à écouter absolument : Johnny B. Goode
“S’il fallait donner un autre nom au rock n’ roll, on l'appellerait Chuck Berry” disait John Lennon pour bien faire comprendre l’importance capitale du génial musicien de St Louis, Missouri. En effet, si Elvis a raflé le jackpot par son charisme et sa voix de velours, c’est bien Chuck qui a écrit la plupart des classiques du genre et qui a donné au rock ses plus beaux moments de guitare. Son style électrique, à la fois véloce, agressif et bluesy, a servi de Bible à des musiciens aussi importants que Keith Richards, Angus Young ou encore Bob Dylan.
Berry lui même s’est beaucoup inspiré du pianiste Johnnie Johnson avec qui il a longtemps joué, ajoutant à ses plans un sens du spectacle sans égal. Entre le duck walk, le grand écart et son simple magnétisme animal, voir Chuck jouer de la guitare est à la fois un spectacle musical et visuel. Dès 1953, Berry comprend le potentiel d’un mélange entre musique noire (blues) et musique blanche (country). Il développe son style autour de cet hybride, à commencer par son premier single en 1955, Maybellene, une adaptation du classique country Ira Red qu’il s’approprie sans vergogne et sort chez Chess, la fameuse maison de disque pionnière du Chicago blues.
Chuck enchaîne alors les tubes, créant autant de classiques qui feront école : Roll Over Beethoven, Too Much Monkey Business, Rock And Roll Music, Sweet Little Sixteen, Carol et bien sûr le classique des classiques, Johnny B. Goode et son intro historique. Mais le génial guitariste a des moeurs douteuses et se voit contraint de passer un an et demi en prison pour avoir eu des relations avec une mineure qui travaillait dans son club.
A sa sortie en 1963, Berry commence à bénéficier de l’influence gigantesque qu’il a eu sur les groupes de la nouvelle génération. Les Beatles, les Rolling Stones et les Beach Boys se servent allègrement dans son catalogue, tandis que l’original continue d’enregistrer d’excellents titres. Mais petit à petit la source se tarit, au point que son dernier gros single, le seul numéro 1 de toute sa carrière, sera une blague grivoise enregistrée en live, My Ding-A-Ling. Dès lors, Chuck n’écrit plus de chansons et se concentre sur le live, tournant continuellement dans le monde entier au son de ses gloires des années 50 et 60.
Finalement, son album posthume Chuck verra le jour en 2017. Après un désert créatif de 38 ans, cet album est un très beau témoignage du monument qu’était Berry.
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